Son Histoire

La ligne de chemin de fer fut abandonnée en 1932. A partir de là, de 1932 à 2009, la végétation reprit ses droits sur le ballast, des arbres poussèrent…

A partir de 1983, une association dénommée « archéologie industrielle environnement » a entrepris le sauvetage du Moulin écluse de la paillasse. Grâce à des prix obtenus dans des concours de chantiers bénévoles, elle a d’abord restauré les ouvrages hydrauliques du Moulin de la paillasse dont elle est devenue propriétaire, avec la bienveillance de Scott Paper qui, à l’époque, était le propriétaire de la papeterie du Pont de la Roque. En même temps, des travaux de débroussaillage très importants ont été entrepris sur ces sites à l’abandon depuis une cinquantaine d’années. Ensuite, d’autres prix et subventions ont permis de restaurer l’écluse de la paillasse et de la Sauvagère. Grâce aux élèves menuisiers du lycée la Roquelle, une roue de six mètres de diamètre a été implantée à la Sauvagère et finalement, en 1999, le Moulin de la paillasse lui-même, pour lequel subsistaient seulement les fondations, a été restauré. Il est équipé d’une cheminée, d’une table et il est possible pour des groupes constitués ou des particuliers, de l’utiliser pour faire un pique-nique. Lors du nettoyage de la rivière qui avait été curée et nettoyée en 1990, le syndicat intercommunal avait établi des chicanes sur l’ancien chemin de halage (le ballast), permettant ainsi aux promeneurs de se déplacer tout au long de la Soulle. Le dispositif a rencontré un franc succès et l’on a pu constater la fréquentation du site par des petits groupes ou des scolaires encadrés par l’association Avril. En 1991, une réunion a été organisée au Conseil général en vue de la création d’une voie verte sur le chemin de halage… d’autres réunions suivirent mais rien ne bougea. Les chicanes se sont dégradées et le chemin de halage a finalement été vendu par le département aux particuliers qui possédaient des parcelles jouxtant ledit chemin.

 

Il a fallu attendre 2008 pour que les maires locaux et le conseiller général du canton de Coutances reprennent l’idée de créer une voie verte sur le ballast.

Pour ce faire, il fallait racheter aux agriculteurs les terrains, ce qui fut fait (profitant du remembrement imposé aux communes par le passage de la trois voies du contournement de Coutances). Si les ouvrages, moulins et écluses, sont situés sur la commune d’Orval, le chemin de halage où fut construit le ballast, est situé sur les communes de Saint-Pierre de Coutances, de Bricqueville la Blouette et d’Heugueville sur Sienne. Lors du remembrement en 2008, le conseil municipal de Bricqueville la Blouette a demandé, et obtenu, que le périmètre du remembrement soit élargi afin d’acquérir les emprises nécessaires. La commune a cédé au département, pour l’euro symbolique, la parcelle cadastrée ZD n°43, d’une contenance de 1 450 m² et a aménagé un chemin d’accès. Restait à nettoyer le ballast.

Un devis fut demandé à une entreprise locale pour le débardage – débroussaillage ; montant : 36 000 €. Après concertation avec les services du département et Monsieur Éric Beaufils, responsable des routes, la commune a proposé de se charger de l’abattage – débardage – débroussaillage du ballast. Après accord écrit du département, la commune a été autorisée « à faire le bois ». Le maire s’est adressé aux familles intéressées. 12 familles ont répondu, des lots ont été faits et tirés au sort. Ces travaux ont commencé le 11 novembre 2011 et se sont terminés en 2012.

Une nouvelle réunion a eu lieu en début d’année 2012 avec Monsieur Éric Beaufils ; il fut décidé de dessoucher. Un dossier défrichement fut instruit et des travaux de dessouchage furent entrepris fin de l’été 2012.

Le ballast nettoyé, restait à poser la clôture ; cette clôture est en place.

Dans le même temps, début 2012, les services du département ont entrepris l’étude de la réalisation de la voie de trois-mètres de large en sable – ciment (montant estimé à 500 mille euro).

Ce dossier qui était fin prêt, devait passer en commission permanente au conseil général le 22 février 2013 pour autoriser les travaux.
La baisse du budget du département en 2013, avec une diminution des recettes de 4 millions d’euros et et une enveloppe consacrée au déneigement qui a apporté un surplus de dépenses non budgétisées de 1,6 millions d’euros a entraîné la mise en sommeil du dossier.
Le 21 février 2014, un nouveau rapport à la commission permanente du conseil général prévoyait de lancer un appel d’offres pour la réalisation d’une voie verte en sable-ciment sur 2900 m ainsi que la réutilisation après revêtement de la voie communale des Moulins sur 1750 m pour assurer la jonction avec la RD20.
L’entreprise COLAS a obtenu le marché pour un montant TTC de 239 825,58 €, l’opération est inscrite au budget du conseil général dans le cadre des crédits TDENS (taxe d’aménagement pour la part affectée à la réalisation des voies vertes).
Les travaux d’aménagement de cette voie verte ont débuté en septembre 2014 avec une météo favorable, ils ont avancé très vite.

  

La voie verte est mise en service en novembre 2014.

A l’image des élus lors de l’inauguration, de nombreux promeneurs et sportifs l’empruntent aujourd’hui, à pied, à cheval et en VTT… de Coutances ( Patinoire) au Blondel sortie D20.

 

A partir du 21 décembre 2015 des bancs ont été installés le long de la voie verte. Voir l’article ici.

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