Historique Eglise

(en partie d’après Clara Lemousu, AOA)

Ancien Régime : (NB : la cure avait deux portions)705_

1536-1627 : Melchior Hubert

1584-1639 : Jacques Hubert

1652-1702 : Jacques Dupont

2e portion : 1660-1730 : Julien Desisles, chapelain de l’église cathédrale Notre-Dame

2e portion : 1662-…. : Julien Duval

2e portion : 1665-1679 : Gilles Grente

2e portion : 1680-1699 : Julien Pinot

1688 : Travaux par un peintre. Installation du crucifix et de deux tableaux : Vierge et Sainte Foy, de part et d’autre. « Le crucifix tout disposé à placer lorsque le peintre aura achevé ce qui est de son ouvrage et aussi les deux image de la Sainte Vierge et de Sainte Foy placez des deux costez. » (Visite archidiaconale).

1732-…. : Hervé de la Rue

1700-1716 : Gilles Martin

Début 18e siècle : Nécessité de travaux dans la sacristie

1709 : « Le tableau du cadre de la contretable du grand autel commence à se déchirer.» « Les ornements de l’église assez propres, entre lesquels nous avons trouvé un ornement noir tout complet qui a été acheté depuis notre dernière visite dont nous avons esté très content. » (ibid)

1711 : « Des ornements pour le divin service de toutes couleurs et assez propres et en bon nombre. Nous avons remarqué qu’il serait besoin de faire paver l’aire de la sacristie. »(ibid)

1713 : « Faire acheter une bannière noire, la vieille étant déchiré… des ornements pour le divin service assez propres. » (ibid)

1714 : « Le tableau qui est au cadre de la contretable du grand autel est cassé. » (ibid)

1715 : « Les ornements assez propres » (ibid)

1716 : « Les ornements sont encore en bon état à l’exception des deux bannières qui sont cassés…la sacristie est toute poudreuse, pourquoy il serait nécessaire de la faire paver incessamment pour la conservation des ornements, à quoy on fera travailler au plus tôt. »

1717-1719 : Jean Lepetit

1717 : « Dans la sacristie derrière sont des chasubles de toutes couleurs avec plusieurs chappes et tuniques. »

1721-…. : François-Robert Sorin

1723 : « Le grand autel a besoin d’être remis en couleurs. » (ibid)

1728-1740 : Michel Lebrun

1736 : Tout va bien « Le cimetière est assez bien clos, les couvertures de l’église sont de très bonne réparation, toutes choses au-dedans de ladite église sont entretenues proprement et dans la décence convenable, il n’y manque ny ornement, ny vases sacrées, ny livres pour le divin service, les fonts baptismaux sont en bon état, il y a quelques comptes du trésor à rendre. »

1742-1744 : du Chesne

1746-1757 : Gilles Beauchef

1749-1787 : Louis Antoine Dancel, chanoine de la cathédrale

« Ce prêtre, homme de talent et de mérite entreprit aussi de réparer l’église ; il donna les plans de deux chapelles et du chœur, du maître-autel et du magnifique rideau qui tapisse le haut du chœur. […] » Il fait également construire les deux presbytères. (Extrait du registre paroissial de l’abbé Billard (1844-1888), Bulletin diocésain, mai 1973 : CF dossier communal AD50)

2e portion : 1757 : Gilles Beauchef

1765-1782 : Jacques Pien

1783-1787 : Nicolas, Joachim, Louis Desplanques

1788-1790 : Nicolas Hennequin

1788-1792 : Nicolas-Joachim Desplanques

Période révolutionnaire

Seconde portion : 1790-… : Jean Gabriel Le Barbier

« L’église ne fut point souillé ni convertie en aucun usage profane. Les ornements et les autres objets du culte furent vendus au nom du gouvernement et achetés en majeure partie par un prêtre nommé Pierre Vilquin, qui, plus tard, les a remis à l’église, du moins ceux qu’il avait achetés. » (Conf. Eccl. 1866)

1804 : « L’église de Bricqueville fut réouverte au commencement de l’année dix huit cent quatre. » (id)

19e siècle

1803-1826 : Thomas Legrele

« Monsieur l’abbé Legresle se présenta avec le titre de curé succursaire […] trouva une église très pauvre, un presbytère en mauvais état […]. Décédé le 13 mai 1826 à l’âge de 76 ans, le saint prêtre avait gouverné son église en montrant à son troupeau toutes les vertus d’un bon pasteur. Il laissa un don généreux que son successeur Mr l’abbé Lebouteiller employa à faire peindre et dorer l’autel du chœur, à acheter six chandeliers et une croix sur ce même autel ainsi que la croix d’exposition ; le tout en cuivre argenté. » (Conf. Eccl. 1866)

« M. l’abbé Legrèle trouva une église très pauvre pour ainsi dire dénuée de tout ; alors, il fit des efforts auprès des paroissiens qui le comprirent parfaitement et se rendirent à ses louables désirs pour contribuer aux frais d’un ameublement modeste exigé pour la décence du culte. [… ] »

1821 : A la fermeture de la chapelle du manoir de la Bretonnière, le petit mobilier passe à l’église (pas le calice). (Conf. eccl. 1867)

1821 : « La cloche Marguerite-Antoinette fut refondue en 1821 et nommée par Mr Antoine Paquet de Beauvais, actuellement époux de Melle Amélie de Grimouville Larchand demeurant à Coutances accompagné de Mme Marguerite Mariette épouse de Mr Brohier propriétaire des terres dites Saint Jouvin.

A cette occasion, un cadeau de plusieurs objets tels que chapes et chasubles fut fait à l’église par les parrains et marraines. […] » (ibid)

1826 : « A sa mort, Mr Legrèle donna une somme dont je connois pas le chiffee mais assez ronde pour faire dorer l’autel principal, acheter six beaux chandeliers avec une croix d’exposition en cuivre argenté très jolie et une lampe dans le même genre […] » (ibid)

1826-1840 : J.B Lebouteiller

Il fait réaliser des travaux sur les objets grâce au don de l’abbé Legresles : peinture et dorure de l’autel du chœur ; achat de six chandeliers et d’une croix pour cet autel, ainsi que d’un croix d’exposition, le tout en cuivre argenté. (cf. supra.)

1832-1840 : Pierre-Adrien Olivier

« [Entre 1832 et 1840, l’abbé Olivier] fit une quête dont le produit s’éleva à sept cents francs pour la confection d’un lambris sous la toiture de la nef mais qu’il n’eut pas la joie de faire placer, […]

Il avait aussi fait faire une quête pour l’achat d’une bannière qui coûta de 90 à 100 francs. »

1840-1844 : Albin Nicolas Marie

M. Marie Albin arrivé en 1840, « obtint du gouvernement par la protection de M. Barbe contrôleur principal aux finances se monta à la somme de trois mille livres pour faire exhausser les costières de la nef de cinquante centimètres chacune afin de la mettre au niveau des chapelles et du chœur.

Il fit construire une charpente et une couverture neuve, enfin, il fit placer sous la toiture le lambris […].

Il fit construire dans la nef deux bancs […]

Il remplaça les vieux fonts baptismaux par des neufs de très bon goût en marbre de Montmartin. »

1844-1888 : Germain Billard, arrivé curé le 7 août 1844 mène d’important travaux.

Importants travaux au cimetière

« Nous avons acheté un ornement rouge et blanc complet, c’est-à-dire quatre chapes, une chasuble, tunique et dalmatique avec une étole pastorale pour une somme de 560 francs. Pour l’office des morts, nous avons acheté une chasuble, tunique, dalmatique et une chape noire, avec trois que nous avons trouvées et que nous avons fait réparer puis tous les accessoires de deuil. Pour une somme de 280 francs.

Nous avons fait blanchir et vernir le rideau qui tapisse le pignon de l’église, quatre vingt dix francs.

Il nous a fallu faire restaurer peindre et dorer l’autel de la Sainte Vierge, une dame Hédouin née Geneviève Belin nous a donné cent francs pour ce travail qui en a couté deux cents.

Sept aubes de différentes espèces, trois rochets romains avec cinq rochets simples ont coûté près de 400 francs.

Après avoir échangé un vieux calice que nous avons trouvé pour un autre plus convenable, mais en argent, nous avons acheté un ostensoir en argent doré, fait réparer tous nos vases sacrés de sorte qu’aujourd’hui tous ces objets sont très décents et très propres.

Pour réparation de première nécessité au presbytère, tels que planchers, placards, cheminée intérieure, clôtures de la cour, la fabrique a payé plus de mille francs. »

Dons faits à l’église

La famille Lefoulon-Billard a donné deux chasubles (rouge et blanc) très propres, un voile pour le Saint Sacrement avec une étole pastorale.

Madame Gambillon née Belin Joséphine nous a donné une belle lampe devant l’autel de la très sainte Vierge.

Madame Doublet née Caruel Alexandrine a proposé un cadran pendule qui fonctionne parfaitement. Enfin.

M. Billard remercie l’œuvre des tabernacles pour ses dons. « Nous ne dirons rien sur le nombre et le nom des objets reçus, c’est inutile ici, attendu que la liste exacte est conservée au secrétariat de l’évêché. »

1888-1891 : Pigasse

1891-1900 : Gautier

1900-1911 : Pierre Voisin

20e siècle

1911-1921 : Joseph Chrétien

1921-1943 : Marcel Gislard

1943-1949 : Constant Champalaune

1949-1953 : Albert Frigout

1953-…. : Emile Lechevalier

2002 : Bénédiction d’un nouveau coq