Réflexions sur l’éclairage public

De plus en plus de communes éteignent leur éclairage une partie de la nuit, pourquoi ?

Pour 6 raisons :

La 1ère, réduire les coûts.

Les collectivités sont de plus en plus restreintes dans leurs budgets. L’éclairage public entre pour une bonne part dans les dépenses énergétiques d’une commune et pour notre commune la facture d’éclairage public s’élève environ à 4 000 € par an.

La 2ème, limiter la consommation d’énergie

  • Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les déchets toxiques,
  • Pour préserver les ressources naturelles et diminuer la dépendance aux sources d’énergie importées (pétrole, uranium, gaz, etc…),
  • L’extinction nocturne permettrait une économie d’énergie rapide qui nous donnerait les moyens de moderniser les installations et de faire de nouvelles économies.

La 3ème, garantir une meilleure qualité de nuit et protéger la santé humaine :

L’alternance jour-nuit est essentielle pour l’homme. Le Bricquevillais est un animal diurne, qui a un rythme biologique bien défini : actif le jour et se reposant la nuit. Pour être en bonne santé, ce rythme doit être respecté. Il faut donc se prévenir des lumières intrusives la nuit.

La 4ème, protéger la biodiversité :

Un environnement nocturne est essentiel pour toutes les espèces, notamment parce qu’il contribue à leur bon fonctionnement physiologique et à leur rythme biologique. Éclairer la nuit a un effet néfaste sur la faune et la flore. Le développement des éclairages publics participe à la destruction et à la perturbation du cycle de reproduction de certaines espèces nocturnes tout en les rendant plus vulnérables face à leurs prédateurs.

La 5ème, préserver le ciel nocturne :

Les halos lumineux qui entourent les communes trop éclairées limitent l’observation du ciel. On a tous lever le nez au ciel pour observer les étoiles, en se disant que c’était magnifique.

La 6ème, pour respecter la loi :

La pollution lumineuse est prise en compte aux yeux de la loi. Des dispositions législatives et réglementaires ont été promulguées pour limiter les nuisances lumineuses et leurs effets. L’article 41 de la loi Grenelle 1 : « Les émissions de lumière artificielle de nature à présenter des dangers ou à causer un trouble excessif aux personnes, à la faune, à la flore ou aux écosystèmes, entraînant un gaspillage énergétique ou empêchant l’observation du ciel nocturne feront l’objet de mesures de prévention, de suppression ou de limitation. »

Bon à savoir pour les inconditionnels de l’éclairage public toute la nuit :

  • L’éclairage public n’a aucune incidence sur la baisse de la criminalité et de la violence. 80 % des vols et agressions ont lieu en plein jour.
  • Toutes saisons confondues, un plus grand nombre d’incidents de la route ont lieu avant minuit avec 2 pics d’occurrence entre 18h et 19h (retour du travail) et entre 23h et minuit (retour de soirée).
  • 86 % des Français se disent prêts à accepter d’éteindre l’éclairage public inutile en milieu de nuit.
  • Tous les habitants participent à cette dépense et pourtant le parc d’éclairage public de Bricqueville la Blouette est réparti inéquitablement dans la commune: le bourg (D20), la vieille route (en partie), La Croûte Auger, Le Castel, Le Val de Soulles, L’impasse de l’Église et L’Allée des Muriers.

 

Quelles pourraient être les étapes pour réaliser ce changement?

Quel cadre réglementaire?

Questionnaire aux habitants de la commune.